Dimanche 18 février 2018 à 14h
Sur la Place de la République, Debout éducation Populaire continue d’occuper l’espace public pour l’atelier hebdomadaire « quelle société veut-on? » session 56 sur le commerce international. Malheureusement nous avions oublié de recharger notre sono et cela a coupé court à la discussion au bout de seulement 45mn…
Nous avons lancé le premier atelier éduc’pop à Debout éducation populaire au mois d’aout 2016. Cet atelier qui a lieu à raison de 2 heures hebdomadaires vise à répondre de façon précise et développée à la question suivante : quelle société veut-on?
Avec chaque audio, nous vous proposerons un rassemblement écrit des propositions par catégories, que nous reprendrons avant chaque séance, et que vous pouvez commenter directement sur le site!
Plus nous serons nombreux/ses à participer, plus nos propositions et réflexions seront riches, et mieux nous saurons quelle société l’on souhaite construire, avant de savoir par quels moyens…
Et justement, c’est cette seconde partie « comment y arriver? » que nous avons commencée en juillet à partir des propositions récoltées lors de la première partie!
La 57ème séance de l’atelier est prévue dimanche 18 février de 14h à 16h Place de la République, nous commencerons le thème « Commerce international ».
Compte-rendu de l’atelier educ’ pop 56, partie II,
thème « Commerce International » le 18/02/2018
Mettre en place plus de transparence dans la production des produits, notamment alimentaires, et des appellations
- On retrouve dans les bonbons de la graisse de porc et des molécules de Lombric, ce qui a fait polémique auprès des musulmans. Le code couleur pour les produits alimentaire n’a pas été mis en place à cause des lobbies agroalimentaire. Ça commence par les terres et les humains exploités, même si on voit de plus en plus des réimplantations locales mais ça ne remplace par toutes les exploitations qui s’arrêtent. Aussi pour le tabac, y-a-t-il des productions de tabac qui seraient respectueuses de l’environnement et des travailleurs avec peu de matières ajoutées ? La transparence doit aussi concerner les conditions de travail
- Les débats actuels sur Lactalis et autres montrent que la santé est un enjeu majeur avec l’écologie pour modifier la production. Pour le lait et les filières biologiques, il y a très peu de contrôle, les critères de base sont trop larges et souvent non respectés, les producteurs responsables et respectueux cherchent d’autres critères pour se démarquer et que la qualité de leur produit soir reconnue. On ne sait pls si on peut faire confiance aux marques et labels car il y a des magouilles partout et les producteurs comme les consommateurs le payent. Le label Cohérence est réellement respectueux de l’écologie et de la santé : on n’ajoute rien à la plante, on la laisse trouver dans un terrain sain ce dont elle a besoin.
- Plutôt que de conserver l’appellation « bio », donner un niveau de toxicité pour tous les produits, fonctionner dans l’autre sens puisque les produits réellement biologiques sont à la base des produits normaux, ce sont les autres qui doivent être désignés. Il y a beaucoup d’adjonctions dans les aliments, souvent cancérigènes, notamment pour la conservation : le problème est de produire en masse et un acheminement trop long.
- Il faut dissoudre la FNSEA qui n’aide pas les petits agriculteurs et trouver un autre moyen pour les soutenir. Changer la production au niveau local, ça passe aussi par nos comportements de consommation. Il faudrait une campagne qui mette en avant toutes les initiatives et productions éthiques. Aussi faire une grande dépollution es terres contaminées et des eaux polluées, cibler précisément ceux qui continuent à polluer et faire des boycott et sanctions (on les connait : Monsantos, Bayer). Rendre possible et aider les expérimentations saines.
- On est tellement habitué à manger des choses sans goût qu’il nous semble normal d’ajouter du sucre et du sel, des exhausteurs de goût partout. Déjà essayer de redresser ses sens en faisant par le goût la différence de qualité des produits, on le ressent dans notre corps et notre intellect. Faire sa cuisine soi-même, pas de plats préparés, connaitre des agriculteurs proches avec qui ont peu même travailler, produire soi-même. Les nanoparticules ne sont jamais indiquées alors qu’elles sont présentes quasiment partout, il n’y a aucune régulation là-dessus. On devrait connaitre l’impact sur le corps et les modes d’extraction/fabrication. Remettre dans les écoles et hôpitaux une transformation sur place des produits.