Dimanche 23 juillet 2017 // 510 mars à 15h
Sur la place Edmond Michelet (75004), la 38ème session de notre atelier educ’pop a eu lieu. Nous avons commencé la seconde partie : à partir des propositions concrètes récoltées, nous posons la question de comment y parvenir à partir d’aujourd’hui.
Cette fois, nous avons parlé des enfants et de l’éducation.
Nous avons lancé le premier atelier éduc’pop à Debout éducation populaire au mois d’aout. Cet atelier qui a lieu à raison de 2 heures hebdomadaires vise à répondre de façon précise et développée à la question suivante : quelle société veut-on?
Avec chaque audio (en fin de page), nous vous proposerons un rassemblement écrit des propositions par catégories, que nous reprendrons avant chaque séance, et que vous pouvez commenter directement sur le site!
Plus nous serons nombreux/ses à participer, plus nos propositions et réflexions seront riches, et mieux nous saurons quelle société l’on souhaite construire, avant de savoir par quels moyens…
Et justement, c’est cette seconde partie « comment y arriver? » que nous avons commencé il y a 2 mois à partir des propositions récoltées lors de la première partie!
La 39ème séance de l’atelier est prévue dimanche 30 juillet de 15h à 17h sur la Place Edmond Michelet (75004) , nous continuerons sur le thème « bien vivre avec les autres ».
CR Atelier éduc’pop session 38 « bien vivre avec les autres » (2)
Partie 2 : comment à partir d’aujourd’hui arriver aux propositions récoltées
Vous pouvez écouter un enregistrement audio de l’intégralité de l’atelier en bas de page et nous proposer vos idées en remplissant un petit formulaire de contact
– comment changer les idéaux de consommation :
Il faut changer les indicateurs établis en restructurant les rapports de force, de consommation ou de classe . Il n’y a plus de riche, de pauvre ni de classe moyenne. Tous le monde sera à la même échelle.
Continuer à développer l’économie circulaire afin de limiter notamment le gaspillage. Pour cela il faut revoir notre façon de consommer, sortir des barrières psychologiques comme la date de péremption, les fruits et légumes moches, sortir de l’obsolescence programmée. Tout pourra être récupéré, recyclé, donné, échangé. Cette façon permet de ne plus sur-consommer et d’arrêter de vouloir plus que son voisin. La manière de produire et de construire doit être complètement revue avec une production qui dure dans le temps. Le zéro déchet comme avec les appartements battis avec seulement des matériaux qui ne se détériorent pas est à développer. Il faut arrêter le pétrole donc le plastique. On pourra faire comme au Danemark qui a 45 % de déchet en moins que la moyenne avec la création de zone à déchet. Lors de la journée des artisans, ils font des objets avec les déchets collectés et sensibilisent les enfants au passage. Les gens sont incités à faire ce geste avec une réduction d’impôt à la clef.
On peut aussi mettre en place le « faire en commun » et mettre des objets ou encore des savoirs à disposition de tous comme un ordi ou le fait de savoir tricoter par exemple. Ces moments peuvent remplacer la TV le soir en rentrant chez soi. Ces lieux existent déjà mais n’importe qui pourrait en ouvrir à toutes les échelles, rue quartier, bloc, village, place… Toujours en ce sens le droit à la déconnexion notamment pour les smartphones pourrait être fait naturellement. Le but n’est pas d’interdire mais de faire autrement, en détournant ou en prenant de nouvelles habitudes. Les échanges doivent être facilités en ce sens et les nouvelles générations éduquées avec ces valeurs.
– bien être au travail :
Il faut stopper le cercle vicieux consistant à perdre sa vie à travailler. Le travail, comme ça devrait être le cas actuellement, doit s’adapter à l’homme et non l’inverse. On arrête les systèmes de classement, de comparaison type benchmark qui mettent en compétition les salariés et sont nocifs à leur santé physique et mentale. Il faut donner les moyens à chacun afin de retrouver du sens à ce que l’on fait en arrêtant l’industrialisation des processus de production à outrance, en freinant la digitalisation du monde de travail. On peut retrouver plus de communication dans les entreprises afin qu’on ne nous impose plus de modèle. Par exemple tous le monde ne souhaite pas avoir son bulletin de salaire ou ses relevés de compte par internet.
La société doit permettre et faciliter les reconversions professionnelles. Les inaptitudes et les conditions de travail doivent faciliter l’emploi. Le cv devra être supprimé, les diplômes ne doivent plus être bloquant. Les bilans de compétences peuvent être utiles mais si et seulement si ce n’est pas une méthode pré établie qui impose ce que doit faire la personne. La première question devra être « qu’est ce que tu as envie de faire ». La direction des ressources humaines ne doit plus exister en l’état, les salariés ne doivent pas être des ressources. L’humain doit revenir au cœur des entreprises, il faut sortir de l’élitisme, de la culture de l’échec, de la stigmatisation.
Faites nous part de vos remarques, de vos idées de vos envies pour le monde de demain.