Atelier educ’ pop 68 « Quelle société veut-on ? Partie II Le travail (3)

Dimanche 8 juillet 2018//860 mars vers 16h15 :


Après avoir laissé la place au procès contre la loi asile immigration, nous avons tant bien que mal fini notre atelier sur le thème du travail.  Il a été question de sortir du système, à nouveau du revenu de base avec de nouveaux arguments, des avis divergents…


Cr Atelier partie 2 Les Propositions, thème le Travail (3)

Doit-on rester dans ce système économique ?

On peut en sortir, mais en redéfinissant le travail, par exemple rémunérer les gens en fonction de leur utilité sociale.  Il y a pleins de choses que l’on fait qu’on pourrat qualifier de travail, qu’ on  perçoive un salaire ou pas. Par contre s’ occuper de ses enfants ce n’est pas un travail, certaines choses plus affective et moins mécaniques ne peuvent être qualifié de travail en tant que tel. Le travail non productif, non marchand doit être reconnu. Redéfinir le mot travail car comme dit Camus «  mal définir les choses, c’ est rajouter du malheur au monde ». On pourrait ne plus parler de travail mais d’ activité.

Niveau International, il faut mieux rémunérer le travail, stopper l’ exploitation par les salaires, même de base. Il faut stopper la délocalisation et relocaliser le travail. Repartir des besoins, repenser les priorités, se ré approprier les outils de travail, stopper la guerre, stopper la spéculation immobilière.

Doit-on se passer de revenu ?

Si on n’a pas de salaire mais qu’on a tout le reste (logement, eau, électricité) pourquoi pas ne pas avoir de salaire ?

On peut se passer de revenu, même de base avec un système de troc de savoirs, et rendre des services. Le revenu de base est proposé par le medef donc c’est que ça doit pas être si bien surtout s’ il ne sort pas de sa valeur financière. Il faut aller vers un retour au bien être et non plus à la croissance, retour à la décroissance au niveau locale. Sortons du fait d’ avoir des revenus en pratiquant l’ auto gestion avec des zones à vivre et non à défendre. Une transformation est fatale avec plus de propriétaires, mais une mise en commun des choses, plus à grande échelle mais à une multitude de petite échelle. Il faut remettre au centre de nos vies la solidarité, on n’a pas besoin de carotte, ce qu’est au final un revenu. De plus on rentre dans le système en percevant un salaire de base ou non, donc on soutient le système sans en avoir le contrôle. Un retour à une forme de tribu avec une location citoyenne peut être une bonne solution, pour que ceux qui travail paient ceux qui ne travaillent, pas de façon moins inégalitaire. Les gens n’ ont  plus confiance en l’ argent. Il faut sortir d’ un monde d’argent.Le revenu de base pourrait être une transition vers un monde sans salaire. Il peut aider être redistribué avec de la monnaie locale.

Et la technologie dans tous ça ?

Il ne faut pas se retrouver où des savoirs restent dans les mains d’ une partie partie de la population comme la technologie. Même si on crée ces villages ou zones locales avec ou sans revenu, qui nous dit que ces personnes ne nous envoient pas des drones et nous tirent dessus ? Il faudrait alors une sorte de cité technologique qui distribue à toutes et tous en fonction des besoins, leurs technologies et qui soit intégrées aux mêmes titres que les autres dans ce « nouveau » système.

 

 


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