Atelier éduc’pop « quelle société veut-on? » 41 : « les richesses et les biens communs »

Samedi 16 septembre 2017 // 565 mars


Sur la Place de la République, la 41ème session de notre atelier educ’pop a eu lieu. Nous avons commencé la seconde partie : à partir des propositions concrètes récoltées, nous posons la question de comment y parvenir à partir d’aujourd’hui.
Cette fois, nous avons parlé de la gestion des richesses et des biens communs.

Nous avons lancé le premier atelier éduc’pop à Debout éducation populaire au mois d’aout. Cet atelier qui a lieu à raison de 2 heures hebdomadaires vise à répondre de façon précise et développée à la question suivante : quelle société veut-on?
Avec chaque audio, nous vous proposerons un rassemblement écrit des propositions par catégories, que nous reprendrons avant chaque séance, et que vous pouvez commenter directement sur le site!

Plus nous serons nombreux/ses à participer, plus nos propositions et réflexions seront riches, et mieux nous saurons quelle société l’on souhaite construire, avant de savoir par quels moyens…

Et justement, c’est cette seconde partie « comment y arriver? » que nous avons commencé il y a 2 mois à partir des propositions récoltées lors de la première partie!

La 42ème séance de l’atelier est prévue dimanche 31 septembre de 16h à 18h dans l’agora du la fête des Alternatives à Alternatiba, nous enchainerons  sur le thème « l’écologie ».


CR Atelier éduc’pop session 41 « gestion des richesses et des biens communs » 2

Partie 2 : comment à partir d’aujourd’hui arriver aux propositions récoltées

Gérer les communs

  • Égalité des territoires : au nom de l’égalité, on voit le risque d’uniformiser les pratiques et les cultures ce qui limite la création. On peut renverser la notion d’inégalité par rapport aux richesses locales (beaucoup plus dans les zones rurales, plus de possibilités d’y faire des projets concrets, que ce soit sur le plan agricole, culturel, industriel..). On l’associe surtout aux ressources minières et commerciales (proximité de fleuves, etc). Avec une économie locale, ces territoires retrouvent tout leur intérêt: on pourrait promouvoir l’accès direct aux ressources (quasi autonomie alimentaire), l’amélioration du lien social (développement des commerces de proximité) en favorisant l’accès à la propriété (coût très bas) et en interdisant les monopoles (limiter la surface que peut acquérir un acheteur).
  • Qui décide dans le territoire ? Il y a le problème de la souveraineté (au niveau régional, national, européen), donc de l’organisation, cela doit être soutenu juridiquement. Apprendre à travailler en réseaux pour faire contre-pouvoir car les pressions extérieures seront multiples. Il y a bcp de bâtiments, granges, entrepôts qui sont vides, donc le retour dans les zones rurales présente d’abord un intérêt pour l’État et la collectivité, et ce premier pas qui ne sera pas réprimé permettra que les mentalités changent. La robotisation peut aussi pousser les personnes à s’extraire du modèle de travail/dépendance aux grandes entreprises : c’est ce que la Grèce a essayé de faire récemment et il y a eu un blocage de l’Europe. Peut-être que nous devrons passer par une lutte directe pour ne pas subir les répressions extérieures, cela suppose de développer en interne une autonomie suffisante pour qu’ils n’aient pas de moyen de pression, dans le sens de la désobéissance civile.
  • Pour financer la réimplantation de la population, cela peut passer par l’emploi : pôle emploi finance de nombreuses formations qui servent bien souvent plus de trompe-l’œil pour rendre les personnes « actives ». On pourrait par le même biais financer des projets dans les zones rurales, de façon individuelle ou collective, à court ou moyen terme (ex : rétablissement d’un réseau, aménagement de lieux délaissées..) avec beaucoup plus d’ouverture que les formations proposées actuellement.
  • Au niveau de la santé, on pourrait imaginer des lieux pluridisciplinaires d’échange de savoir et pratiques dans les zones sans médecins où les étudiants devront passer une à deux années de leur cursus et où chacun pourra aller apprendre les bases et se soigner. On gardera la fonction des hôpitaux publics et des universités dans les grandes villes, mais ces centres permettront une meilleure distribution de l’accès aux soins de bases et apporteront une autonomie. Le risque est que cela pose plusieurs niveaux de soins dans la qualité fournie, ça devra fonctionner comme interface. De même, dans la recherche médicale, les brevets seront interdits ainsi que la commercialisation privée dans le domaine de la santé : il y a un écart immense et non justifié entre le coût de fabrication et le coût final du médicament. De plus, on est trop dépendant des médoc : ces centres permettront l’accès à d’autres formes de thérapeutiques.
  • La sécurité sociale masque le problème de fond qui est celui du profit des entreprises pharmaceutiques : si tous les brevets sont publiques, l’accès au médicament comprendra seulement le prix de fabrication et de transport. Il devra être gratuit mais avec une forte diminution, grâce à une politique « sans médoc » qui traite les causes de la maladie plutôt que les symptômes en réduisant les capacités de défense du corps.

 

Nationaliser les banques ?

  • Garder les banques de proximité avec la gestion des services par les personnes elles-mêmes : les banquiers sont là pour expliquer le fonctionnement comme conseillers et non pas comme commerciaux. Supprimer les intérêts et fonctionner avec l’argent disponible et les monnaies locales avec un principe de redistribution directe et de projets en commun.

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