Atelier éduc’pop « quelle société veut-on? » Partie 2 session 37 « bien vivre avec les autres »

Dimanche 16 juillet 2017 // 502 mars à 15h


Sur la Place de la République, la 37ème session de notre atelier educ’pop a eu lieu. Nous avons commencé la seconde partie : à partir des propositions concrètes récoltées, nous posons la question de comment y parvenir à partir d’aujourd’hui.
Cette fois, nous avons parlé des enfants et de l’éducation.

Nous avons lancé le premier atelier éduc’pop à Debout éducation populaire au mois d’aout. Cet atelier qui a lieu à raison de 2 heures hebdomadaires vise à répondre de façon précise et développée à la question suivante : quelle société veut-on?
Avec chaque audio, nous vous proposerons un rassemblement écrit des propositions par catégories, que nous reprendrons avant chaque séance, et que vous pouvez commenter directement sur le site!

Plus nous serons nombreux/ses à participer, plus nos propositions et réflexions seront riches, et mieux nous saurons quelle société l’on souhaite construire, avant de savoir par quels moyens…

Et justement, c’est cette seconde partie « comment y arriver? » que nous avons commencé il y a 2 mois à partir des propositions récoltées lors de la première partie!

La 38ème séance de l’atelier est prévue dimanche 23 juillet de 15h à 17h, nous continuerons sur le thème « bien vivre avec les autres ».


CR Atelier éduc’pop session 37 « bien vivre avec les autres »

Partie 2 : comment à partir d’aujourd’hui arriver aux propositions récoltées

Travail sur soi encouragé

  • Simplement dire bonjour et sourire aux personnes que l’on croise, avec politesse et respect, comme cela se fait dans les lieux moins peuplés. Engager une conversation n’est pas si difficile, ça commence par un sourire. Décrocher des réseaux numériques quand on est dehors : le portable n’est pas la cause de l’isolement mais l’option de fuite, ça marche aussi par mimétisme. Les réseaux virtuels peuvent permettre de rencontrer celles/ceux que l’on ne croiserait jamais (par exemple des personnes avec un handicap). Ce sont des instruments qui doivent rester au service des individus et pas servir à collecter des données pour mieux les contrôler.
  • Les chauffeurs de Bus disent bonjour car c’est un mot d’ordre : si toutes les institutions et commerces avaient ce mot d’ordre dans le quotidien, ça généraliserait ce comportement. On peut donner l’excuse du temps : on a parfois besoin d’être tranquille dans les transports entre le travail et la maison, c’est aussi une habitude et un mimétisme, on ne pense qu’en terme d’horaire et de gain de temps.
  • On pourrait créer des « zones amicales » à prix libre dans lesquelles les personnes puissent se retrouver après le travail ou le weekend. Utiliser pour cela le mobilier urbain ; ouvrir la création culturelle pour que les personnes ne se sentent pas passives devant les « grandes œuvres » : faire des lieux de création libre où chacun.e amène du matos, fasse et expose. Utiliser les marionnettes, les jeux de rôles, sans « organisateur/arbitre ». ça peut aussi êtres des lieux de recyclerie, de jardinage, de méditation, de débats sur des sujets divers, de lectures ou de visionage…. Tout type d’activité peut être proposée chez un particulier, dans des bureaux ou des espaces publics, sans bénéfice (en dehors du système économique capitaliste). N’importe qui peut proposer un lieu dans un temps donné, ouvert à tou.te.s. Si l’on n’essaie pas, tout le monde continue d’attendre, c’est aussi sortir de son isolement et du quotidien.
  • Savoir de quoi et de qui on a peur : sortir du rapport de force en commençant par pardonner à l’autre, à prendre en compte sa propre souffrance. Faire du jardinage c’est un rapport de force avec le temps, d’échange avec d’autres éléments et de respect des limites. On s’attend à ce que les autres agissent en fonction des clichés, comme s’ils devaient s’y conformer pour contrôler la différence. Actuellement on est surprotégé, ce qui rend les contacts hors zones de confort impossibles. Tout doit être pré-fait et on ne connaît pas le plaisir de faire ensemble. Comment la curiosité peut-elle sortir de l’aspect consumériste ? On a souvent le politique qui s’y mêle avec une manipulation idéologique (pour prendre des voies, se faire aimer)
  • La création de pots communs : pour étendre ce qui est fait dans ces lieux de création et d’échange, pour mener des projets plus complets (faire des repas en communs, reconstruire des logements, des écoles, des jardins…). Actuellement on doit avoir un diplôme/fonction/statu pour être autorisé à faire qqchose : s’autoriser soi-même à changer la société ça commence par une petite chose, acquérir par soi cette légitimité : il y a bcp de choses que l’on a le droit de faire mais on ne se l’autorise pas.
  • Ouvrir des espaces de méditation avec du silence et/ou des sons naturels. Sortir du cadre où l’on est ça peut aussi être fait via des échanges (sans renter dans le système AirBNB) avec des pots communs et l’envie de transmettre. Possibilité de passer par une obligation : 1 journée par mois on doit aller rendre service à une autre personne tirée au sort par proximité géographique, quelqu’un que l’on ne connaît pas. Ça pourrait être une expérimentation comme un devoir civique, sans argent, mais cela doit-il d’abord dépendre d’une autorité pour entrer dans les mœurs ?

    https://www.mixcloud.com/Debout_Education_Populaire/atelier-%C3%A9ducpop-comment-arriver-%C3%A0-la-soci%C3%A9t%C3%A9-que-lon-veut-session-37-bien-vivre-avec-les-autres/

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